Sunday 21 November 2010

Suis-je un document ? (Bis)

Jean-Michel Salaün propose lui aussi une réflexion sur la documentarisation de nos vies sur son blog :

http://blogues.ebsi.umontreal.ca/jms/index.php/post/2010/01/02/Suis-je-un-document

L'homme est-il un document ?

Olivier Ertzscheid est maître de conférence en sciences de l'information et de la communication. Il propose dans cet article une réflexion sur la "documentarisation" de la vie humaine.

Saturday 20 November 2010

Veille

Pearlree permet de préenter les liens internet sous une forme hiérarchisée.
Ce pearltree présente mes liens sur l'existence digitale :

Digital existence

Documenté numérique et société

I took part in the "Document numérique et société" conference last week and it was both rewarding and fruitful.
You can know buy the proceedings and see the program here:

http://www.conf-sciencespoaix.fr/doc_soc_reg/index.php/docsoc/polenquestion

Thursday 13 May 2010

Wednesday 20 January 2010

Internetactu.net

"Internetactu l’un des principaux sites francophones de veille sur l’innovation dans le domaine des technologies de l’information et de la communication, est soutenu par 15 acteurs de l’innovation et de la recherche pour garantir son indépendance, assurer son développement et enrichir son contenu. "

Le site est ici.

Wednesday 6 January 2010

Mémoires online

memoiresonline.com a pour vocation de rassembler les différentes mémoires universitaires écrits récemment.
Le site est ici.

Labyrinthe - Atelier interdisciplinaire

"Labyrinthe est une revue fondée en 1998. Elle a pour ambition d’être un lieu de recherche et d’expérimentation dans le domaine des savoirs littéraires, philosophiques, historiques et sociaux. Elle est ouverte à tous les chercheurs, exigeants et curieux, quels que soient leur âge, leur statut et leurs orientations théoriques. Labyrinthe s’efforce en particulier d’accueillir autant de premières publications qu’il est possible.

Hors de toute institution, de toute orthodoxie, la revue est interdisciplinaire ou, mieux, indisciplinée. Parce qu’il faut défendre la complexité, l’inachèvement et le fragmentaire, Labyrinthe entend encourager le déplacement du regard, la mise en œuvre d’approches croisées et la circulation des savoirs. À partir de notions, d’objets, de contextes ou d’espaces spécifiques, la revue cherche à ouvrir un lieu de travail réellement collectif, tout en respectant les modes d’argumentation, les protocoles d’expérience et la liberté d’écriture propres à chacun.

Labyrinthe voudrait ainsi donner aux chercheurs l’occasion d’interroger leurs pratiques, de saisir les écarts qui les différencient et d’éprouver les rapprochements possibles."

Source : ici.

Monday 4 January 2010

Gilles Deleuze - "Le devenir révolutionnaire et les créations politiques"

Ce texte est un entretien de Deleuze avec Toni Negri de 1990. Il amène Deleuze a proposer une définition de la politique comme création collective, à préciser ce qu'il entend par "société de contrôle" et à établir ce que peuvent être les formes de résistance face à ce type de société. On comprend en effet au cours de l'analyse sociale à laquelle se livre Deleuze que la connaissance du fonctionnement des institutions et plus généralement des dispositifs de pouvoir  permet d'identifier les points de résistance possible à ce pouvoir.

Le texte est disponible ici.

Gilles Deleuze - "Post-scriptum sur les sociétés de contrôle"

Ce texte est un article paru  initialement dans une revue grand public. Il a ensuite été repris dans un recueil de textes et d'entretiens de Deleuze.

Deleuze prend ici comme point de départ ce que Michel Foucault appelle "sociétés disciplinaires", c'est à dire les sociétés du XIXème siècle et de la première moitié du XXème qui organisent des "milieux d'enfermement" (l'école, l'atelier, la prison, l'hôpital etc.) qui permettent de former le comportement des citoyens au moyen de la "discipline", c'est à dire l'organisation de ces milieux.

Si nos sociétés et nos institutions sont héritées des sociétés disciplinaires, Deleuze constate qu'elles sont en crises. Suivant Foucault qui prédisait le dépassement des sociétés disciplinaires, Deleuze se propose d'analyser le modèle de société qui se dessine au travers de ces crises.

A la "discipline", Deleuze substitue le "contrôle", d'où l'expression "société de contrôle" pour caractériser nos sociétés. Si le contrôle reprend certains mécanismes disciplinaires (discipline et contrôle visent à influencer le comportement de ceux sur lesquells ils s'appliquent), il se différencie de la discipline en ce qu'il ne repose pas sur l'enfermement et le cloisonnement des espaces mais s'applique au contraire en milieux "ouverts". Il n'y a ainsi plus de rupture nette entre les espaces mais une "modulation" puisque "dans les sociétés de contrôle, on n'en finit jamais avec rien".

Ce passage de la discipline vers le contrôle s'accompagne par conséquent de transformation sociale. De l'usine, par exemple, où chaque groupe de travailleurs recevait le même salaire, on passe ainsi à l'entreprise,  que Deleuze présente comme un milieu de compétition généralisé. Simultanément, le progrès technique provoque l'émergence de l'ordinateur dont l'auteur fait la machine par excellence des sociétés de contrôle.

Enfin, que l'on souscrive ou pas aux thèses de Deleuze, l'important est peut-être que "nous sommes au début de quelque chose" et qu'il s'agit ainsi de l'analyser et de le comprendre afin de percevoir les nouveaux "modes de domination" qui se mettent en place.

Le texte est disponible ici.

Gilles Deleuze - "Qu'est-ce qu'un acte de création ?"


Ce texte est une conférence que Deleuze a donné à la Femis (école nationale supérieure des métiers de l'image et du son) dans lequel, philosophe devant des cinéastes, Deleuze entreprend d'analyser le lien entre le philosophe et le cinéma.
La première conclusion de cette analyse est polémique, "personne n'a besoin de la philosophie pour réfléchir" et le philosophe ne peut ainsi, contrairement au cinéaste, penser le cinéma. Cette affirmation repose sur la définition que l'auteur propose de "l'idée" et de la création : "un créateur, c’est pas un être qui travaille pour le plaisir. Un créateur ne fait que ce dont il a absolument besoin". Dès lors, une idée est un "potentiel" qui est toujours déjà engagé dans un champ d'application. On n'a pas des idées en cinéma comme on a des idées en philosophie même si finalement les arts, la philosophie et la science sont toutes des activités créatrices.

Mais qu'est la philosophie si elle ne peut pas penser tout et n'importe quoi ? Elle est "une discipline qui consiste à créer ou à inventer des concepts" et Deleuze s'emploie alors à distinguer les concepts des idées et de l'information ou de la communication. L'idée n'est pas une information car cette dernière est "un ensemble de mots d'ordre". La communication consiste ainsi à diffuser des informations, et donc à dire aux gens ce qu'ils doivent croire ou au moins feindre de croire afin de se comporter en conséquence. L'information est ainsi le "système du contrôle" car elle permet d'influer sur le comportement et de guider les gens vers le "bien".

Par conséquent, Deleuze attire notre attention sur le fait que "les vieux problèmes renaissent" : quel est ce bien ? comment punir ou éduquer ? etc. S"i ces problèmes sont "vieux", nous leur préparons une solution contemporaine en instituant de nouvelles formes de pouvoir et donc de comportement. C'est ici que l'information se distingue de l'art. L'art ne donne rien à croire et c'est pour cela qu'il peut se révéler être, parfois, un acte de résistance.

Le texte est disponible ici.